mercredi 20 mars 2013

TRES TRES FORTE ADHESION A LA GREVE CHEZ LES PARAMEDICAUX

En effet; le raz le bol est constaté. Il est exprimé par la forte adhésion à la grève constatée même à l'EPSP Bouchaoui Cheraga... les quelques derniers retissant ont rejoins pour grossir les rangs. les paramédicaux comprennent que devant une tutelle insensible et sourde a leurs revendications légitimes n'ont d'autre chemin pour ouvrir un vrais dialogue constructifs et aboutissant a du concret que la contestation !

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/03/20/laune20032013.jpg



Actualités : CONSÉQUENCE DE LA GRÈVE DES PARAMÉDICAUX
Situation difficile dans les hôpitaux


La grève du personnel paramédical a été massivement suivie. Résultat : les rendez-vous reportés, les interventions et les soins réduits et seuls les cas urgents sont admis. Les paramédicaux entament aujourd’hui leur troisième et dernier jour de leur mouvement de protestation.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - «Nous avons la vie des milliers de gens entre les mains, nous n’avons pas le droit de jouer avec les vies humaines» soulignent les paramédicaux qui expliquent qu’ils sont, certes en grève depuis trois jours, mais le travail, quand bien même, il est au ralenti, il ne s’est pas pour autant totalement arrêté. Dans les couloirs du service du CPMC à l’hôpital Mustapha Pacha, à Alger, blouses blanches et patients sont tous les deux nerveux. Les premiers, pour ne pas avoir eu gain de cause pour leurs revendications et les deuxièmes contraints de revenir la semaine prochaine pour reprendre rendez-vous. Le personnel en grève explique que les rendez-vous des consultations ne sont pas assurés. «Tous ce qui est froid n’est pas pris en charge, nous ne traitons que les cas urgents» a indiqué un paramédical, furieux de se retrouver dans cette situation. Pour lui, le personnel paramédical est «l’ange gardien du malade quand bien même la colère contre les pouvoirs publics est présente. Le patient ne peut pas être le bouc émissaire». «C’est nous qui sommes à longueur de journée au chevet du malade» soulignent les grévistes dont le combat est justement d’améliorer les prestations de soins. La grève est cependant, leur seule option. «Nous ne pouvons pas assurer notre travail convenablement dans ces conditions» explique le personnel gréviste qui assure que 80% des actes de soins dans les établissements de santé publique, sont réalisés par les paramédicaux. Les malades sont, cependant, désemparés : «heureusement que leur grève ne va pas durer trop longtemps. Déjà qu’en temps normal nous galérons pour pouvoir prendre un rendez-vous » expliquait une patiente. Le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) initiateur de ce mouvement de grève, appelle la tutelle à honorer ses engagements concernant l’application du statut particulier du corps paramédical, appliqué jusque-là à seulement 20%. Le syndicat attend ainsi l’application du volet lié à la formation, les primes de permanence, de contagion, de risque et de garde. L’intégration des paramédicaux brevetés dans le nouveau statut ainsi que la mise en application d’un dispositif réglementaire accompagnant le nouveau statut dans la nomination aux postes supérieurs. Les paramédicaux mettront fin, aujourd’hui, à leur mouvement de grève. Ils promettent de revenir à la charge si le ministère de tutelle ne réagit pas.
S. A.


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