mercredi 26 décembre 2012

La Grève des Paramédicaux tres bien suivie

à L'EPSP de Cheraga Bouchaoui le mouvement de grève a été très bien suivi; 100% dans le sous secteur de Dely Brahim et un taux de mobilisation avoisinant les 80% pour le reste des unités périphériques. toutes les activités couvertes par les paramédicaux ont été gelées à savoir même la vaccination. 

Sur le plan de l’échelle nationale ; voici quelques échos de la presse :

 

 

 

 

Le mouvement de grève a été suivi à 90% à travers le territoire national

Les paramédicaux paralysent le secteur de la santé

Par : Malika Ben
Il s’agit de la troisième grève qui paralyse le secteur de la santé en quelque deux semaines. Le SAP menace de durcir son mouvement au cas où la tutelle persisterait dans son mutisme.
Le secteur de la santé n’est décidément pas près de sortir de son agonie. Il cherche toujours le nouveau souffle qu’il croyait avoir enfin retrouvé avec l’arrivée d’un nouveau professionnel. Mais il semble que le calmant prescrit par Ziari n’a plus d’effet sur les différents partenaires sociaux. Et pour preuve, ce nouveau soupir et cri de détresse lancés à tour de rôle par les personnels de la santé publique.
Rien que pour le mois de décembre en cours, le département de Ziari a été largement paralysé par trois mouvements de grève lancés par différents syndicats représentant diverses catégories de travailleurs. En effet, après les corps communs et les praticiens de la santé publique, le mouvement de protestation a contaminé plus de 100 000 paramédicaux. Ils sont en grève pour trois jours, et ce, depuis hier, à travers tout le territoire national. Selon le SG du Syndicat algérien des paramédicaux, “le taux de suivi de la grève a atteint les 90% dès les premières heures de la matinée à travers le territoire national”. Les personnels paramédicaux ont déserté leur poste et tenu des sit-in dans les cours des hôpitaux et autres établissements et structures sanitaires où ils exercent. Seul un service minimum a été assuré, ajoute encore Ghachi Lounès qui précise que le ministère n’a même pas daigné tenir une réunion de conciliation avec le SAP qui a déposé le préavis de grève le lendemain de la rencontre de prise de contact au niveau de la tutelle, le 12 décembre dernier. Les paramédicaux ne comptent pas s’arrêter à cette action et prévoient de radicaliser leur mouvement au cas où la tutelle persisterait dans son mutisme. “Si la tutelle refuse d’ouvrir un véritable dialogue, nous allons durcir nos actions par deux à trois jours de grève par semaine.” Le conseil national se réunira à la mi-janvier pour décider des dates et des actions. Par cette nouvelle démonstration de force, le SAP insiste surtout sur les revendications déjà discutées et approuvées dans le cadre du statut de 2011 qui n’a été appliqué qu’à 50%. Le syndicat en veut pour preuve le fait que l’opération d’intégration des infirmiers brevetés ne soit pas respectée et les 25 000 infirmiers concernés attendent toujours leur intégration. De même que l’octroi effectif de certaines primes telles que la prime de risque, l’indemnité de garde et celle liée au poste supérieur. Ceci, sans oublier la formation LMD du corps paramédical qui bloque  toujours en raison du non-respect du cahier des charges. À rappeler, enfin, que la décision de renouer avec la protestation a été prise par le dernier conseil national  du syndicat. Une session extraordinaire a été convoquée pour “examiner la situation préoccupante générée par le mutisme, voire le mépris affiché par la tutelle à l’égard de la corporation paramédicale et ses revendications”. Un constat “sévère envers la tutelle et l’administration centrale responsable de cette situation” a été établi  par le conseil.


Algérie : Les paramédicaux en grève

El Watan, 25 décembre 2012 :
Les paramédicaux ont entamé hier une grève de trois jours. D’après Lounis Ghachi, président du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le taux de suivi de ce débrayage est estimé à 90% à l’échelle nationale. Un service minimum est tout de même assuré. Durant la matinée d’hier, les paramédicaux avaient tenu des sit-in au niveau des hôpitaux.

Dans la capitale, «la grève a été suivie à99%», déclare M. Ghachi. Bien qu’un service minimum soit assuré au centre de soins de proximité de Mohammadia, l’effectif paramédical a répondu favorablement à cette grève. Les infirmiers portent tous des brassards sur lesquels est écrit : «Nous sommes en grève.» En plus des revendications socioprofessionnelles, les infirmiers dénoncent le manque flagrant de médicaments. «J’ai acheté des compresses stérilisées. Avant d’aller changer le pansement dans ce centre de soins (Mohammadia).Quand l’infirmière a terminé de nettoyer ma plaie, elle m’a demandé si j’avais acheté aussi le sparadrap», témoigne une citoyenne habitant les Bananiers.

Et de poursuivre : «L’infirmière s’est procuré du sparadrap chez une autre malade ayant subi récemment une intervention chirurgicale et qui se soigne régulièrement au niveau de ce centre médical», révèle notre interlocutrice.
Même constat au niveau de la polyclinique Bouchenafa à Belcourt. Pas de médicaments, pas d’instruments permettant de prodiguer les premiers soins. Les infirmiers se retrouvent seuls à gérer la colère des citoyens qui n’arrivent pas à admettre que les centres médicaux manquent de médicaments.
Le corps paramédical appelle au vrai dialogue avec la tutelle. A présent, «même le versement des salaires accuse un retard. On n’a rien compris. Il y a des administrations qui disent qu’elles n’ont pas de budget. Cela n’est jamais arrivé dans les annales du secteur de la santé», regrette M. Ghachi. «Nous demandons l’ouverture d’un vrai dialogue», répète-t-il. Le conseil national extraordinaire est attendu pour la mi-janvier. S’il n’y a pas de réponse favorable, les paramédicaux opteront pour une grève cyclique, pour rappel, ils représentent 50% des effectifs des hôpitaux.

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