samedi 2 mars 2013

Grève des paramédicaux du 18 au 20 mars

Algérienews quotidien national d'information











Actu - 2 mars 2013 à 00:08
Ils accusent Ziari de vouloir gagner du temps

Grève des paramédicaux du 18 au 20 mars

Les établissements de santé publique du pays pourraient être paralysés encore une fois et ce, suite à la décision du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) d’obser-ver une grève de trois jours du 18 au 20 mars.
Dans une déclaration à Algérie News, le secrétaire général du SAP, Gachi Lounès, a indiqué que ce retour à la protestation est décidé à l’issue du conseil national tenu avant-hier jeudi et ce, en présence des représentants syndicaux des 48 wilayas du pays.  « Nous avons tenu, avant-hier, notre conseil national dans lequel nous avons appelé à une grève de trois jours du 18 au 20 mars. L’objectif de ce débrayage est de dénoncer la négligence du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière quant à l’application sur le terrain du statut particulier des paramédicaux.
Ce statut a été décrété depuis 2008, malheureusement, son application n’a pas vu encore le jour », a-t-il regretté. Le SG du SAP a regretté la non-tenue du délai attribué par le département de Ziari quant à la prise en charge de leurs revendications qualifiées de légitimes. « Lorsque nous avons tenu le dernier débrayage, la fin du mois de décembre dernier, la tutelle nous a attribué un délai d’un mois pour étudier notre plate-forme de revendications. Ce délai n’est pas respecté !» La preuve : nous sommes au mois de mars et rien n’est fait», a-t-il dit. Avant d’ajouter : «J’ai été personnellement reçu, mercredi dernier, par la commission du ministère de Tutelle qui m’a affirmé que l’étude de notre plate-forme de revendications n’est pas encore terminée. Je pense que le minis-tère est en train de gagner du temps et rien de plus. Ce qui a poussé le SAP de renouer avec la protestation ».
Gachi a indiqué que les paramédicaux ont retiré leur confiance à Ziari quant à la prise en charge de leurs doléances. Interrogé sur l’aspect salarial des paramédicaux, le même syndicaliste déclare : « Un nouveau paramédical, fraîchement recruté, touche un salaire de 35 000 DA alors qu’un paramédical qui a cumulé une vingtaine d’années de travail, perçoit un salaire de 41 000DA. Mais, il faut savoir que ce sont des salaires dérisoires par rapport aux risques auxquels nous faisons face au niveau de établissements de santé», a-t-il insisté. En plus de la négligence du département de Ziari, quant à la satisfaction des revendications du corps paramédical, ce dernier hausse le ton pour exiger la réhabilitation de leurs collègues syndicalistes licenciés abusivement par les directions des hôpitaux. «Notre objectif par la tenue de cette grève de trois jours est  d’exiger la réhabilitation immédiate de nos collègues », a-t-il noté. Gachi indique, par ailleurs, que les paramédicaux sont déterminés à aller jusqu’au bout de leurs revendications. « Si le ministère se mure dans son silence, nous menaçons d’aller vers une grève illimitée d’ici la fin du mois de mars en cours ».
Il faut rappeler que parmi les revendications soulevées, le même interlocuteur cite « les primes de garde et de contagion et l’intégration des brevetés dans le grade des diplômés d’Etat. Nous demandons également la bonification et l’intégration des chefs d’équipe des paramédicaux, des chefs d’équipe auxiliaires-médicaux en anesthésie réanimations, des sages-femmes et des surveillants des services médicaux. Nous réclamons, en outre, la dotation des établissements hospitaliers de moyens de protection contre les produits chimiques et les rayons X », a-t-il conclu.
Zohra Chender

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